Le bon, la brute et le truand

Réalisé par : Sergio Leone

Scénario de : Luciano Vincenzoni, Furio Scarpelli, Sergio Leone, Agenore Incrocci

Avec : Clint Eastwood, Lee Van Cleef, Eli Wallach,...

Mon avis : Le film commence comme un western spaghetti classique, de longue scène, sans dialogue, on découvre les personnages, classique donc par son jeu, simple, calme et très efficace, des personnages sur d’eux, la réalisation elle aussi est très classique, alternance de plan d’ensemble et de plan serré, pas de travelling, que des plan panoramique avec zoom rapide, quelque plan américain, est le style de Leone est très bien marqué notamment par peut de dialogue mais beaucoup de musique et d’action, pour vous dire le premier mot est prononcé au bout de 10 minutes, lol. Ce film nous montre 3 hommes qui cherche une caisse pleine de dollar, enterré dans une tombe, l’histoire se déroule en pleine guerre de sécession et nous offre le paroxysme du western Italien. En fait il s’agit du 3éme et dernier volet de la trilogie du dollar, qui retrace les aventures de l’homme sans nom, après « Pour une poignée de dollars » (64) et « Et pour quelques dollars de plus » (65), sauf que notre film ce déroule avant les 2 autres, d’ailleurs ont peut remarquer à la fin du film Eastwood récupère le poncho qu’il ne quittait pas dans les 2 autre volet. La fin du film qui est justement le point culminant du film (on peut y entendre la musique reprise par Tarantino dans Kill Bill vol.2) où on voie s’affronter dans un duel nos 3 personnages, le bon (Eastwood), la brute (Cleef) et le truand (Wallach) dans un jeu de regard de 4 minutes, tout simplement magnifique, puis le film ce termine sur une phrase devenue mythique « Hey blondin tu veux que j’te dise....tu es le plus grand dégelasse que, que la, que la terre est jamais portééééééééé..... ». La définition simpliste (et correcte) de qui est le bon, qui est la brute… avait été précisé par Leone, à savoir que « Nous avons tous quelque chose de bon, de mauvais et de laid en nous. Certaines personnes paraîssent vraiment horribles mais quand on apprend à les connaître, on réalise qu'elles valent mieux que ça. » donc ne vous arrêtez pas aux inscriptions fait dans le film (« the good », « the bad » et « the ugly ») les personnages sont plus compliqué qu’il n’y parait
Les westerns de Leone ont beaucoup inspiré (Tarantino, Woo…) mais il faut aussi savoir que Leone c’est lui aussi inspiré d’artiste comme Chaplin, Kurosawa,…
A l’époque où ont pouvait encore faire un film pour 105 000 dollars (tarif des 2 premiers) ce film coûta à United Artists la somme de 500 000 dollar (dont 250 000 pour Eastwood ; alors qu’il n’été pas encore gage de réussite), ce film à donc malgré sont faible coût réussi à devenir le meilleur film d’une trilogie, le symbole d’un genre oublié, le film référence d’une époque, un film culte. Tout comme sa musique qui est resté dans les mémoires et fut réutilisé à de nombreuse reprise. En bref un film à voir absolument, dommage pour Henri Fonda et Charles Bronson qui été pressenti, et tans mieux pour Eastwood, Cleef et Wallach qui son rester dans les mémoires comme les interprètes inoubliable de Blondin, Tuco et Setenza…